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Le chanteur Herbert Léonard, star de la chanson française des années 80, nous a quittés à l’âge de 80 ans, ce dimanche 2 mars, à Fontainebleau. L’annonce de son décès, conséquence d’un cancer du poumon, a été faite par son épouse, Cléo Léonard.
Crooner aux textes parfois suggestifs, Herbert Léonard a marqué le paysage musical français avec des tubes intemporels comme « Pour le plaisir », écrit par Julien Lepers, qui s’est vendu à plus de deux millions d’exemplaires. Il a également interprété « Puissance et Gloire », le générique de la série à succès Châteauvallon.
Né Hubert Lœnhardt en février 1945 à Strasbourg, ce fils d’éboueur et de femme au foyer se destinait initialement à une carrière en dessin industriel avant d’embrasser la musique. Dans les années 60, il devient guitariste du groupe Les Lionceaux, avant d’être repéré par Lee Hallyday, l’impresario de Johnny Hallyday, qui le lance comme chanteur.
Le succès frappe à sa porte en 1968 avec « Quelque chose en moi tient mon cœur », mais un grave accident de voiture en 1970 interrompt brutalement son ascension. Défigué temporairement, il peine à retrouver son élan et décide de mettre sa carrière en pause. Passionné d’aviation, il devient journaliste pour Aviation Magazine.
C’est Vline Buggy, la parolière de Claude François, qui le ramène sur le devant de la scène au début des années 80. Son retour est triomphal avec des titres qui rencontrent un immense succès populaire. Son dernier album, « Mise à jour », sorti en 2016, mêlait réenregistrements et inédits.
Malgré une santé fragile, Herbert Léonard n’a jamais cessé de chanter. Hospitalisé en 2017 après une embolie pulmonaire, il était réapparu sur scène dès que son état le permettait. En janvier 2024, il confiait sur Logos FM : « On vieillit tous et, en prenant de l’âge, il y a des choses qui arrivent. J’ai eu pas mal de problèmes de santé parce que j’ai fumé un petit peu trop longtemps… pendant cinquante ans ».
Quelques jours avant son décès, il regrettait de ne pas pouvoir honorer un gala en Alsace, prétextant un « petit souci de santé », tout en rassurant ses fans sur son état.
Depuis l’annonce de sa disparition, de nombreuses personnalités lui rendent hommage. Julien Lepers, Bernard Montiel, Julie Pietri – avec qui il avait interprété le duo « Amoureux fous » en 1983 – saluent tous un artiste au talent inestimable.
Sa femme, Cléo Léonard, très présente ces dernières années pour assurer le lien avec les fans, a partagé un message émouvant sur Facebook : « Herbert est parti, envolé loin de la maladie, de la vie quotidienne, loin de son public, loin de tout et loin de nous tous ». Elle invite ses admirateurs à perpétuer son souvenir : « Ne l’oubliez pas tout de suite, si vous le pouvez, chantez-le avec votre cœur. Aimez-le encore un peu et pensons à lui de temps en temps ou souvent. »
Herbert Léonard laisse derrière lui un héritage musical indélébile. Sa voix grave et profonde, reconnaissable entre mille, continuera de résonner dans le cœur de ceux qui l’ont aimé. « Pour le plaisir », il ne la chantera plus, mais ses chansons, elles, ne s’éteindront jamais.
Écrit par: Sud Essonne
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